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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 09:29
Qui menace la paix au Congo-Brazzaville: Le pouvoir ou l’opposition ?


La paix est un bien précieux dont rêve tout peuple. Les Congolais, qui ont vécu et subi des guerres à répétition avec tout le cortège de casses matérielles et humaines qu’elles ont engendrées, aspirent, ardemment, à la paix et on ne peut que les comprendre et partager leur rêve d’une paix véritable et durable. Les démocrates et les patriotes sincères ne peuvent qu’épouser cette cause et la défendre de toutes leurs forces, parce que, sans paix, rien n’est possible.

L’histoire du Congo de ces cinquante dernières années est pavée de sang et ce sang, le peuple souhaite qu’il soit, définitivement, lavé, pour qu’il n’en soit plus jamais ainsi.

 
Mathias Ndzon


Aujourd’hui, le pouvoir fait un grand battage médiatique sur la problématique de la paix. Télé-Congo, Radio-Congo, pourtant médias publics, mais confisqués par le R.m.p, bruissent, à longueur de journée, de la paix. Les jeunes et les femmes des associations affiliées au pouvoir s’en font l’écho à gorges déployées. Tous les discours ne manquent pas de référence à la paix, ce qui aurait été une bonne chose, si cela ne relevait pas de la duperie la plus honteuse, car, c’est le pouvoir et personne d’autre qui menace la paix au Congo.


En effet, de mémoire de Congolais, notre pays n’a jamais accumulé autant d’armes de guerre que maintenant. Par conteneurs entiers, d’importantes quantités d’armes de guerre sophistiquées, en provenance de la Chine, de la République Tchèque, de Singapour, sont transportées du port de Pointe-Noire, en direction d’Oyo et de Tsambitso. Parallèlement à l’achat massif des armes de guerre, le pouvoir entretient des milices privées à Brazzaville (Front 400), à Kintélé, à Lifoula et à Tsambitso.


Par ailleurs, des recrutements irréguliers et massifs de jeunes des villages autour d’Oyo et des mercenaires sont opérés à l’insu du haut-commandement militaire. La milice de Tsambitso compte plusieurs milliers de miliciens entraînés par des mercenaires blancs. A ces miliciens, s’ajoutent des restes de l’Unita, des Forces armées zaïroises (F.a.z), de la D.s.p du défunt maréchal Mubutu, des éléments armés du Mouvement de la libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, etc.


Alors que le peuple congolais assiste, terrifié, à la construction de cette machine de guerre, les thuriféraires du pouvoir s’ingénient à vouloir divertir l’opinion nationale et l’opinion internationale, par l’organisation de manifestations trompe-l’œil: conférence sur la paix des enfants, conférence organisée par l’Initiative nationale pour la paix (I.n.p), marche pour la paix, organisée sous le couvert de la journée de la femme par l’épouse du chef de l’Etat, qui bat, ouvertement, campagne, en lieu et place de son époux et ce, alors que la campagne électorale n’est pas ouverte.


La paix est, aujourd’hui, le maître-mot de la propagande du pouvoir. Dans ce contexte, le président de la République est présenté comme l’apôtre de la paix et l’opposition comme des troublions. Il se pose, dès lors, la question de savoir qui menace la paix au Congo? Les fossoyeurs de la paix sont-ils ceux qui achètent, massivement, des armes de guerre, recrutent à la pelle des mercenaires, entretiennent des miliciens, montent des complots contre l’opposition ou, au contraire, les patriotes et les démocrates congolais qui n’ont ni milices privées, ni mercenaires, mais qui appellent, de leurs vœux, pacifiquement, l’avènement d’une démocratie véritable au Congo? Qui menace la paix? Ceux qui refusent tout dialogue avec l’opposition sur la préparation de l’élection présidentielle de 2009, organisent, de façon unilatérale, la révision des listes électorales et cherchent à passer en force, ou, au contraire, ceux qui, dans un élan de sagesse, recherchent le consensus par des propositions constructives sur la maîtrise du corps électoral, par un recensement administratif organisé d’accord parties, la mise en place d’un organe indépendant chargé des opérations électorales jusqu’à  la proclamation des résultats, l’élaboration d’une nouvelle loi électorale?


Qui menace la paix? Ceux qui organisent le désordre dans le pays par l’entretien des bandes armées chargées de terroriser les militants et sympathisants des autres partis, le saccage et la destruction des installations des adversaires politiques ou, au contraire, ceux qui, patiemment, s’organisent pour faire la politique autrement, en vue de promouvoir une démocratie vraie et un jeu politique qui respecte l’adversaire et accepte la différence? Qui menace la paix? Ceux qui affament et déciment le peuple, en refusant, délibérément, de prendre réellement en charge les nombreux problèmes sociaux qui l’accablent, au quotidien, alors que le pays dispose d’énormes moyens pour soulager la peine des populations, ou, au contraire, ceux qui cherchent à mettre toute leur énergie, toute leur intelligence au service du peuple, pour trouver et proposer des solutions idoines et concrètes à ses souffrances?
L’argent du pétrole et les excédents budgétaires qu’on distrait allègrement et dissimule, ici et là, auraient pu servir à soulager les souffrances du peuple. Mais, non! On s’en sert pour acheter des armes, monter des milices et des stratagèmes pour éliminer, politiquement et physiquement, des patriotes et démocrates qui réclament, avec le peuple, une alternance politique apaisée et démocratique.


Le peuple congolais veut la paix véritable. Arrêtons de nous moquer de lui par des déclarations, réunions et marches sur la paix, en même temps que l’on met tout en œuvre pour troubler la paix.

Les patriotes et démocrates congolais veulent la paix. Cessons de les présenter comme des va-t-en-guerre.

Le Front des partis de l’opposition veut la paix. Il le prouve, chaque jour, par son attitude responsable et ses propositions constructives en faveur de la paix. Au lieu de divertir l’opinion par des discours décalés sur la paix, le pouvoir doit donner la preuve qu’il est pour la paix, en acceptant de s’asseoir avec l’opposition, la vraie, en vue de construire les conditions d’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente, équitable et crédible, en juillet 2009.


Mathias DZON

(Extrait d'article de la Semaine africaine du 19 juin 2009)
(par Dr LOUBELO membre de bureau du Codicord)

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:47

La liberté, celle qui permet à des individus de s’épanouir dans une société qui respecte  leur dignité, n’est jamais donnée, elle est toujours et de tout temps, le fruit d’une conquête.

 

Il ne peut y avoir de liberté que pour un peuple qui a su reconnaître, à un certain stade de développement de sa conscience, la nécessité de prendre lui-même son destin en mains et de ne plus laisser une poignée de gens décider de son sort, aussi fortunée ou puissante soit elle.

 

Cette nécessité est d’abord ressentie par une élite éclairée de ce peuple, qui par l’amour ardent qu’elle porte pour le pays, par sa vision et sa persévérance, décide de mobiliser la population sur ses vrais intérêts.

 

Les intérêts véritables du peuple sont souvent substitués  à dessein, à ceux de la poignée des gens qui l’oppresse.

 

Le travail de l’élite éclairée qui entend préparer le peuple à la conquête de sa liberté doit être de répéter tout le temps  les vrais intérêts du peuple en les distinguant de ceux de la poignée des gens qui l’oppresse..

 

La conquête de la liberté, la prise en mains de notre propre destin, et le respect de notre dignité humaine, exigent des sacrifices, aussi bien ceux des vies humaines que des biens financiers ou matériels car la poignée qui nous oppresse est par nature belliqueuse et téméraire.

 

Cette poignée qui sait tous les avantages que procure le pouvoir n’abandonnera  jamais de son propre gré et dev rait donc  être poussée jusqu’à ses derniers retranchements.

 

Nous le savons, ceux qui sont au pouvoir au Congo l’affirment haut et fort  et le répètent à tous ceux qui font mine de l’oublier : « Nous avons gagné la guerre. ».

 

Ils tirent la légitimité de leur pouvoir, de l’oppression qu’ils exercent sur les congolais sur la force armée et la peur qu’elle suscite.

 

Il ne nous reste plus que deux hypothèses : se soumettre au diktat politique habillé d’une opposition politique creuse que nous impose le pouvoir en place ou payer le prix de notre libération de cette dictature pour instaurer un nouvel ordre institutionnel et social.

 

Oui, c’est bien d’admirer la liberté qui règne en France, le sens de la dignité de l’homme, sa prise en charge économique, judiciaire et sanitaire même lorsqu’il est au chômage, mais tous ces droits ont étés conquis de haute lutte et après des sacrifices.

 

Nous ne pouvons pas chaque fois nous lamenter, nous égosiller, en vouloir à ceux qui nous oppressent au Congo, si nous-mêmes ne savons pas faire ce qui est nécessaire.

 

Non, si nous continuons notre chemin, dansons notre ndombolo ou coupé décalé, et écumons les boites de nuit de France et les ngandas du Congo, sans s’engager à faire ce qui est nécessaire pour notre liberté, celle de nos sœurs et frères, cent ans plus tard, nos descendants seront toujours traites comme des chiens dans leur propre pays.

 

Ce qui est nécessaire, c’est déjà de prendre conscience que la liberté à un prix et c’est celui du sacrifice de son propre sang, et parfois de ceux qu’on aime.

 

Ce qui est nécessaire, c’est de ne pas se voir soi-même, moins encore sa région ou sa tribu mais ceux qui vont venir après nous, la postérité et le legs politique, social et économique qui sera le leur.

 

Il est clair que nous avons tous les mêmes oppresseurs, notre origine régionale ne change rien à cette réalité, ne pas le comprendre et faire le jeu de l’ethnie et de la région c’est s’amasser des charbons ardents sur la tête.   

 

Les sentiments communs que partagent les congolais de toutes les régions, ces sentiments d’être abandonnés à eux-mêmes, d’absence de toutes perspectives d’avenir pour les jeunes, et d’accaparement des richesses par la poignée des oppresseurs constituent un carburant important pour ébranler le joug de la dictature.

 

Tous ceux qui se sont levés au Congo, par le passé, se sont souvent levés au nom des intérêts d’une région, d’une ethnie, de leurs propres intérêts.

 

Ce genre de soulèvement ne produit que des monstres, et rien d’autres.

 

Il appartient aujourd’hui, aux femmes et hommes dignes, habités par un amour ardent de la patrie et portés par la vision d’une société libre de toute oppression, de s’organiser pour marquer une véritable rupture avec la culture politique issue de l’ancienne école.

 

Ces femmes et hommes devront préparer le peuple congolais à la conquête de sa liberté par des armes de l’intelligence d’organisation, de pragmatisme, et de coïncidence avec les attentes du peuple, en ne ménageant pas les sacrifices nécessaires.

 

Il ne s’agit plus aujourd’hui de se plaindre car si la dictature se maintien pour longtemps encore ce que nous l’aurons  mérités parce que nous aurions  préférés vivre comme des animaux et non de mourir comme des hommes libres et dignes.

 

BRICE NZAMBA

Membre du bureau de Codicord 

 

 

 

  

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 09:35
Election présidentielle

Le Front des partis de l’opposition maintient ses conditions avant toute participation


La semaine dernière, nous avons rendu compte d’une conférence de presse du président du F.p.o.c (Front des partis de l’opposition congolaise), Guy-Romain Kinfoussia, concernant la participation de l’opposition à l’élection présidentielle. Pour le président du front, quelques précisions ont manqué dans cet article. Pour lui, même si les candidats de l’opposition présentent leurs dossiers de candidature, le front maintient ses exigences: «S’il n’y a pas d’organisation consensuelle et paritaire du scrutin, il n’y aura d’élection pour personne». Par ailleurs, le front refuse d’envoyer ses représentants au sein de la Conel, car il appelle à la mise en place d’une commission électorale indépendante. C’est pourquoi, il continue de réclamer le dialogue avec le pouvoir.


Le Front des partis de l’opposition congolaise n’a pas mis un seul bémol à ses revendications. La semaine dernière, Guy-Romain Kinfoussia, son président, a annoncé que les candidats du front vont déposer leurs dossiers de candidature. Mais, il ne s’agit pas déjà d’une participation de l’opposition à l’élection présidentielle. Le front attend, toujours, de nouer un dialogue avec le pouvoir, sur les revendications qu’il pose et qui portent sur l’organisation d’un recensement administratif de la population, pour déterminer un corps électoral fiable et la mise en place d’une commission électorale indépendante. Pour Guy-Romain Kinfoussia, si ces conditions ne sont pas remplies, «il n’y aura d’élection pour personne».


A la question de savoir sur quoi compte le front pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle, si ses conditions ne sont pas satisfaites -«le front a-t-il un agenda militaire caché?»-, le président du front a indiqué que l’opposition n’a pas d’armes, ni de chefs militaires qui prépareraient des actions quelconques». La démarche de l’opposition consistera, tout simplement, à faire comprendre au souverain primaire, donc au peuple, que l’élection n’est pas organisée de manière équitable, de telle sorte que l’ayant compris, les gens n’iront pas voter. «Pour qu’il y ait votation, il faut qu’il y ait des électeurs. S’il n’y a pas d’électeurs, il n’y a pas votation et donc pas d’élection pour personne. Aux élections locales, vous avez vu les taux d’abstention, jusqu’à 90%. Donc, nous comptons sur l’intelligence de notre peuple. Nous ne sommes pas des va-t-en guerre. Qu’on ne nous prête pas des intentions», se défend-il. Par contre, le front accuse le pouvoir d’achat massif d’armes de guerre.


Guy-Romain Kinfoussia a, aussi, expliqué pourquoi les candidats de l’opposition sont en train de constituer leurs dossiers, alors que les exigences de l’opposition ne sont pas encore satisfaites. «Nous sommes aussi respectueux des textes en vigueur. C’est pourquoi, nos candidats se mettent en règle. Mais, nous avons jusqu’au 12 juin, à minuit, pour donner notre position», a-t-il dit.


L’opposition a, aussi, décidé de saisir la cour constitutionnelle sur la validité de la candidature du président Denis Sassou Nguesso qu’il accuse de multiples violations de la Constitution. «S’il est réélu, le président Sassou va prêter serment sur la Constitution, alors que tout le monde sait qu’il ne la respecte pas. Pendant tout son mandat, il n’a pas déclaré ses biens, il n’a pas occupé une résidence officielle, etc.

Quand on dit cela, le pouvoir rétorque que les textes réglementaires ne sont pas prêts pour que les gens déclarent leurs biens, et que la résidence officielle du chef de l’Etat n’est pas encore construite. Est-ce la responsabilité de l’opposition de prendre les textes réglementaires et de construire la résidence officielle du président de la République? Vous voyez que c’est honteux. Mais, on ne peut continuer comme ça. La Constitution est claire: l’inobservation de cette obligation entraîne la déchéance du mandat. C’est ce que nous allons demander à la cour constitutionnelle», souligne le président du front.

Enfin, le front est prêt au dialogue avec le pouvoir. «Nous continuons à nous battre pour régler ces problèmes. Nous sommes en train de demander qu’on trouve une solution», a confié Guy-Romain Kinfoussia.


(La Semaine africaine du 9 juin 2009)

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 15:57
 

Vendredi 12 juin, 17h30


Rassemblement - Manifestation festive, Du bruit contre le silence ! pour le Congo-Brazzaville


Rendez-vous place de la République à Paris

 

Un mois jour pour jour avant le scrutin présidentiel que feint d’organiser le dictateur du Congo-Brazzaville, démarquons-nous de cet énième mascarade électorale organisée avec la complicité de l’état français ! Apportez vos casseroles et tout ce qui fait du bruit (soyons imaginatifs).


Soyons aussi à l’heure pour réussir ensemble notre déambulation à travers la ville...

(C'est la suite de l'agenda de Survie)

Conseil

* Si les Congolais veulent que DSN quitte la scène politique en 2009, il est temps de nous mobiliser comme nous l'avons fait le samedi 16 mai 2009 à l'espace Charenton de Paris. Le pouvoir a bien compris notre message. Mais il semble têtu, nous devons lui montrer de quoi nous sommes capables chaque jour ici et au Congo.   

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 09:54
 


Le Front des partis de l’opposition congolaise décide d’inscrire ses candidats

 

À l’approche de l’élection présidentielle, le 12 juillet, le Front des partis de l’opposition congolaise (FPOC) a annoncé l’inscription des candidats déclarés en son sein à cette échéance. L’annonce a été faite, le 4 juin, au siège de l’Alliance pour la démocratie et la République, au cours d’une conférence de presse animée par le président du Front, Guy Romain Kinfoussia.

 

«Le Front des partis de l’opposition, soucieux de préserver la paix chèrement acquise dans notre pays et déterminé à obtenir des conditions permissives d’une élection équitable, a décidé d’inscrire les candidats déclarés en son sein à l’élection présidentielle de juillet 2009. Donc tous les candidats déclarés hier, maintenant ou à venir, se feront inscrire conformément à loi pour continuer le combat, non plus comme simples prétendants mais comme candidats aux échéances pour avoir le droit de poursuivre ce combat », a expliqué Guy Romain Kinfoussia.

 

Selon le principal orateur, cette démarche s’inscrit dans le droit fil de la loi qui stipule que sont déclarés candidats tous ceux qui auront fait une démarche de dépôt de dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Et celui-ci statuera en dernier ressort pour valider les candidatures. «Nos candidats administrativement enregistrés continuent avec l’ensemble du Front à exiger les conditions permissives d’une élection apaisée et équitable. (…) Ce qui nous importe aujourd’hui, c’est de voir de quelle manière nous allons affûter nos armes pour convaincre M. Sassou d’aller vers le consensus que nous n’avons cessé de réclamer», a ajouté le président du FPOC. Interrogé par la presse sur le sens des discours souvent prononcés par cette plate-forme, menaçant de perturber le déroulement du scrutin présidentiel, le président du Front a répondu : «Lorsque nous disons qu’il n’y aura d’élection pour personne ni pour M. Sassou ni pour nous, c’est que nous sommes arrivés à la fin de l’espoir d’une concertation. Si le président Sassou aime le Congo, il devrait mettre en oeuvre tous les mécanismes à sa disposition pour dialoguer avec l’opposition afin d’aller vers cette élection de manière apaisée»,a-t-il renchéri.

 

D’autre part, le FPOC a annoncé la tenue, le 13 juin prochain, d’un grand meeting au boulevard Alfred Raoul, à Brazzaville. Il fera suite au sit-in organisé, le 6 juin, à l’ambassade du Congo à Paris, à l’issue duquel une gerbe de fleurs a été déposée à la place de Brazzaville, à Paris, en mémoire des victimes de guerre et des disparus du Beach.

 

Critiquant la récente visite de travail que le chef de l’État a effectuée dans les départements du pays, les membres du Front de l’opposition estiment qu’il s’agit de simples promesses, puisque les premières pierres posées ça et là ne seront jamais montées en édifices. Signalons que cette conférence de presse s’est déroulée en présence de plusieurs figures de l’opposition. On peut citer, entre autres, le candidat déclaré de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale «fond blanc», Ange Édouard Poungui, le président du Parti pour l’alternance démocratique, le général à la retraite Emmanuel Ngouélondélé Mongo, et le président du Parti social démocrate congolais, Clément Miérassa, ainsi que Me Hervé Ambroise Malonga.


Article inséré par Dr LOUBELO

(Les dépêches de Brazzaville du 08/06/2009)

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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 13:38

FRONT DES PARTIS DE L’OPPOSITION CONGOLAISE

F.P.O.C.

 

 

 

C

 

 

 

 

 

 

LETTRE DE REMERCIEMENTS A LA DIASPORA CONGOLAISE

 

 

 

 

Dans sa quête permanente de son mieux être, le peuple congolais a besoin d’un sursaut national comme en 1991 – 1992, pour garantir le triomphe de la lutte héroïque et séculaire de libération nationale.

 

Ce sursaut national a été, faut-il le rappeler, à l’origine de la tenue triomphale de la Conférence Nationale Souveraine, étape historique et décisive de démocratisation du Congo, notre pays, laquelle a été malheureusement mise à mal cinq années après par les tenants du pouvoir actuel.

 

Les Partis politiques réunis au sein du Front des Partis de l’Opposition Congolaise remercient tous nos compatriotes de la diaspora congolaise qui ont compris la nécessité de ce sursaut en participant massivement au meeting du Front, le 16 mai 2009 à l’Espace Charenton de Paris.

 

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise salue ce soutien indispensable à son combat et réitère par la présente à tous les compatriotes de la diaspora congolaise ses sentiments de gratitude et de fierté.

 

Le Front des Partis de l’Opposition Congolaise rassure ses compatriotes de la diaspora congolaise et africaine qu’en dépit de toutes les entraves dressées sur son chemin par le pouvoir de Brazzaville, il ne baissera jamais sa garde jusqu’au triomphe de ce combat salutaire de la renaissance du Congo.

 

Fait à Brazzaville, le 04 juin 2009

 

Pour le Collège des Présidents du Front des Partis de l’Opposition Congolaise

 

 

Le Président

 

 

Guy Romain KINFOUSSIA

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 09:12



APPEL À MANIFESTATION 

Samedi 06 juin 2009 à Partir de 13 H 00 Précises


La Diaspora du CONGO Brazzaville


vous invite au Grand Rassemblement qu’elle organise


Samedi 06 Juin 2009 de 13h00 à 18h30 devant l’ambassade du Congo

37, rue Paul Valery 75116 Paris (Ligne 2 / Métro Victor Hugo)


C‘est une journée de recueillement, de mémoire, de commémoration pour les disparus, les morts, les blessés et tous ceux qui souffrent encore de la barbarie du 05 juin 1997.

 

La Diaspora du Congo Brazzaville lance un appel vibrant à tous les défenseurs des Droits fondamentaux, à tous les Démocrates et à tous les Amis du Congo de les aider à ramener à la raison le régime inique et autocratique du Général Dénis SASSOU NGUESSO.

 

Comme l’a martelé le FRONT UNI DES PARTIS DE L’OPPOSITION lors du meeting du 16 mai à l'Espace Charenton - Paris : "la lutte est désormais extra-territoriale" 

 

Congolaises, Congolais, quel que soit votre lieu de résidence

Nous avons tous aujourd’hui la responsabilité du devenir du Congo, notre pays


La manifestation du 06 juin 2009 inaugure le début d’une série d’actions concertées entre le Front Uni des Partis de l’Opposition et la Diaspora du Congo pour :


  • Exiger la tenue d’une véritable Concertation Nationale sans exclusive entre tous les enfants du Congo Brazzaville

  • Exiger l’abrogation du décret du 08 mai 2009 portant convocation du corps électoral

  • Dénoncer les violences actuelles et les drames qui se préparent dans notre pays

  • Interpeller les autorités Françaises sur les signes avant coureurs des violences que risquent de subir nos frères du pays, à cause du cynisme et de la fuite en avant du régime dictatorial du Général Dénis SASSOU NGUESSO.

    A la fin de la manifestaion devant l’ambassade, ceux qui le souhaitent, iront déposés une gerbe de fleur à la place de BRAZZAVILLE dans le 15° arrondissement de Paris vers le port ou le quai de Grenelle (rue du Docteur Finlay)

Ligne 6 , métro Bir-Hakeim ou Ligne 10, métro Charles Michels


MANIFESTATION SAMEDI 06 Juin 2009 à 13 h 00

RASSEMBLEMENT : Ambassade du CONGO à Paris

-------------------------------------------------

Contacts :

Raphaël GOMA : 06 22 27 18 64

Patrick Eric MAMPOUYA : 06 73 15 96 50

Brice NZAMBA : 06 79 24 56 33


 

 

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 21:23
CONSEIL DE LA DIASPORA CONGOLAISE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE

(CODICORD)

_________o0o________

Charte éthique

Nous, membres du Conseil de la Diaspora, parties à la présente Charte,

Ayant à l’esprit, les principes et valeurs démocratiques issus de la CNS ;

Considérant  le préambule du Conseil de la Diaspora ;

Considérant le procès verbal de la réunion du 9 mai 2009 ;

Se félicitant du travail de mobilisation accompli par la Diaspora congolaise depuis une décennie ;

Considérant la situation politique, économique et sociale du Congo, elle-même due au déni des principes démocratiques inspirés par la CNS ;

Investis de la confiance des congolais de la diaspora pour jouer un rôle actif dans la mission d’être un interlocuteur responsable auprès de l’opposition interne et de la communauté internationale pour participer au projet de la restauration de la démocratie au Congo Brazzaville ;

Acceptant de nous consacrer à la restauration de la démocratie mise à mal au lendemain de la CNS, à la réussite des missions confiées par le Conseil en vue d’un rassemblement, ainsi qu’à la création des conditions de travail qui favorisent la motivation et la sérénité de la Diaspora, conditions essentielles pour le renforcement de la performance et de l’efficacité de notre Conseil;

Convaincus que la conscience, la compétence, la probité, le dévouement et la loyauté dans l’intérêt général sont des qualités essentielles à la réalisation de la mission du Conseil de la Diaspora ;

Souscrivons aux valeurs cardinales ci-après :

La Primauté de l’intérêt général : Toute décision, toute action ou toute tâche doit s’inscrire et être menée dans l’optique de l’intérêt collectif, selon les exigences et normes de rigueur et de qualité.

Tout membre du Conseil doit y veiller dans la mise en œuvre des missions ou tâches dont il a la charge.

 

Collégialité et Solidarité : Toute décision ou tout acte du Conseil engage chaque membre, lequel a l’obligation de soutenir les décisions prises au sein du Conseil et de taire ses positions personnelles exprimées et non retenues en délibération.

Tout membre du Conseil s’interdit de répondre à une sollicitation publique s’inscrivant dans la mission du Conseil sans avoir reçu mandat de ce dernier.

La parole publique de chacun dans le cadre de la mission du Conseil engage le Conseil dans son ensemble.

Les membres du Conseil ont le devoir de solidarité dans la défense des intérêts supérieurs de la nation, et cette solidarité doit s’exercer dans un esprit de responsabilité.

La Responsabilité : Tout membre du Conseil s’engage à accorder une importance capitale à sa charge et à toute mission qui lui est confiée ; il accepte le principe d’en assumer l’imputabilité devant le Conseil, les responsabilités professionnelles ou autres notamment de nature politique ne pouvant constituer en aucun cas une excuse au non accomplissement à temps d’une tâche.

L’Intégrité : La responsabilité et la qualité de membre du Conseil de la Diaspora engagent tout membre du Conseil  à cultiver une probité publique qui l’honore et contribue à la dignité du Conseil.

L’incorruptibilité est une règle partagée. La vigilance dans les relations avec les leaders et autres responsables politiques est de rigueur.

Impartialité et objectivité : Toute partialité en faveur d’un groupe quelconque d’appartenance (association, parti, ami, famille etc..) est proscrite.

L’objectivité et l’équité dans le traitement des dossiers et des questions constituent des règles de fonctionnement pour les membres du Conseil.

La Transparence : Tout membre du Conseil cultive et pratique la transparence et s’interdit la rétention de toute information qui pourrait favoriser ou porter préjudice à son action.

L’ouverture d’esprit : Le dialogue objectif, l’échange d’idées, la courtoisie et l’usage de sources d’information fiables, doivent guider tout processus de prise de décision et particulièrement le fonctionnement du Conseil.

Le Respect mutuel : Les membres du Conseil doivent travailler dans un esprit de partage d’idées et d’opinions, dans la tolérance et la modération. En respectant les différences, sans esprit de contradiction gratuite.

 

La confidentialité des débats : Tout membre du Conseil a l’obligation de ne pas divulguer les informations internes au Conseil, sauf instruction ou décision                         contraire prise par le Conseil ou le Coordonnateur.

 

La confidentialité des débats relève de la loyauté vis-à-vis du Conseil, mais aussi de la sérénité de ses travaux et de sa crédibilité.

Acceptons que :

Tout manquement aux principes et valeurs ci-dessus fasse l’objet d’une communication au Conseil. Le Conseil de la Diaspora statue, au préalable, sur chaque cas.

Paris, le 23 mai 2009 

 

Raphaël GOMA/ Jean-Claude TSANGOU/ Benjamin TOUNGAMANIEugène Fernand LOUBELO

Auguste MAVIMBOU.


(Bureau du 20 Novembre 2010)

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 18:36
 
Conseil
de la Diaspora Congolaise pour la Restauration de la Démocratie

(CODICORD)

_________o0o________

 

Congolaise, Congolais,  chers compatriotes,

Chers sœurs et frères,

Messieurs les leaders de l’opposition.

Chers amis

Il y a péril en notre belle demeure : le Congo.

Le Congo, où chaque jour qui nous rapproche de l’élection présidentielle

Est un sujet d’angoisses, de crainte et de peur,

Tant la mémoire des guerres, des conflits et des malheurs,

Endurés par le peuple congolais, nos compatriotes, est encore vive.

  

Cette mémoire, quoique douloureuse,

 N’à jamais, mais jamais, ébranlée la volonté des Congolais,

 Ceux de l’intérieur et de la diaspora,

 À obtenir sinon rechercher une véritable alternance démocratique,

 En désavouant le régime liberticide et dictatorial de Sassou Nguesso.

 

C’est cette volonté indéfectible d’alternance, de changement démocratique véritable,

Que nous, Congolais de la diaspora partageons avec nos sœurs et frères du pays, nos compatriotes.

 Chacun de nous, ici en France, qu’il soit à Paris ou à Besançon,

 à Lyon ou à Toulouse, à Bordeaux ou à Marseille,

 À sa manière, individuellement ou en association,

quelles que soient les difficultés, est habité par cette même volonté :

volonté de voir s’installer à Brazzaville un régime respectueux des droits et libertés fondamentaux, des valeurs républicaines et démocratiques.

Permettez que je rappelle qu’au lendemain de la CNS,

nous avons rêvé de cet idéal démocratique.

quelle déception aujourd’hui, de constater que notre classe politique n’a pu tenir cette promesse .

Promesse d’un Congo démocratique où les richesses ,

Sont partagés équitablement entre toutes ses filles et fils,

Comment accepter aujourd’hui des inégalités aussi criantes ?

Comment, au 21è siècle, après presque 50 ans d’indépendance, notre pays se retrouve parmi les derniers,

et ce, malgré les richesses de son sous sol et les multiples diplômes de ses ressortissants !

 

A nous, de montrer aujourd’hui,

 que la diaspora Congolaise,

 bien que diverse et diversifiée,

Sait s’organiser lorsque l’intérêt supérieur de la nation l’exige.

Lorsque la vie et la dignité de nos frères, notre propre dignité est en jeu.

Cette capacité d’organisation est aujourd’hui agissante à travers un conseil

De la diaspora Congolaise pour la restauration de la démocratie.

 

Et la diaspora se réjouit de cette rencontre et au nom de son Conseil,

 souhaite la bienvenue fraternelle et patriotique à nos compatriotes,

 leaders représentants de l’opposition, appelé le Front uni des 18.

 

Tous unis ici,  la diaspora sera votre juge, non pas pour vous sanctionner,

 mais pour vous dire , que si vous faillissez, au moment venu,

nous aurions été témoins de cette faillite politique,

 Faillite dans les espérances que vous avez su faire naître en chacun de nous.

Votre présence, ensemble et unie, illustre à nos yeux votre réelle volonté de restaurer les valeurs démocratiques et le dépassement des clivages régionalistes.

 

Aujourd’hui, messieurs les leaders, chers compatriotes,

chers frères, nous nous réjouissons de votre visite,

Et réitérons la bienvenue, car il est bon et agréable aux filles et aux fils d’un même pays,

De se retrouver pour discuter en toute franchise et dans le respect, du développement futur  de note pays.

 

Comme vous vous en doutez sûrement,

Les Congolais venus nombreux ici,

Veulent entendre des réponses aux questions qu’ils se posent sur l’avenir du pays.

Ils veulent qu’en partant d’ici, leur foi en la victoire prochaine augmente.

 

Les Congolais veulent savoir, vraiment tout savoir,

après l’échec de la concertation nationale du mois d’avril,

Que compte faire l’opposition ? Qu’allons nous faire ? et qu’attendez vous ?.

Les congolais veulent dissiper leurs doutes sur votre détermination à vaincre la dictature du régime de Brazzaville.

Enfin, ils sont disposés à entendre vos alternatives, au cas où vos exigences, qui sont aussi les leurs sur la transparence des élections ne sont pas respectée.

 

Messieurs les leaders, chers frères,

c’est dire que les Congolais de la diaspora  attendent beaucoup de vous,

de vous car vous êtes leur espoir,

 l’espoir du peuple Congolais tout entier,

Vous êtes leur dernier rempart contre le spectre de la déliquescence totale de l’Etat.

Et de ce fait, vous avez cette lourde responsabilité de ne pas trahir une si grande espérance, car votre combat est le nôtre, pour un Congo libre, démocratique et prospère.

 

Je terminerai en disant que l’un des objectifs principaux de la diaspora notamment à travers son Conseil,

est de rassembler les volontés de changement pour arrêter l’hémorragie dont souffre notre pays par le rétablissement des valeurs démocratiques et républicaines pour le bien être de nos chers compatriotes.

 

Je vous remercie pour votre attention

 

 

 

  

  

   

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:23

Menace !

Si l'on comprend bien les propos tenus la semaine dernière par le porte-parole de l'opposition radicale cette dernière n'hésitera pas à semer le désordre dans la rue si ses revendications concernant l'élection présidentielle ne sont pas satisfaites. Impossible, en effet, de se méprendre sur le sens d'un discours dont l'essentiel se trouve résumé par cette phrase : «Si le pouvoir persiste à refuser de dissoudre la Conel actuelle et à annuler les listes électorales issues de la prétendue révision des listes il n'y aura d'élection pour personne».

La menace de sédition étant claire, affirmée publiquement, claironnée même puisque lancée devant des journalistes à l'occasion d'une conférence de presse il convient sans plus attendre d'en tirer les conclusions. Et de dire ceci :

1) Incapable de s'affirmer sur la scène politique par la voie légale l'opposition radicale provoque visiblement les autorités de la République dans l'espoir que celles-ci commettront l'erreur de la combattre. Mais pas plus qu'elle n'a réussi à empêcher la « concertation citoyenne » il y a un mois elle ne parviendra à détourner le gouvernement de la voie tracée par la Constitution et les lois qui régissent le processus électoral. L'Etat de droit n'est pas une façade comme semblent le croire ces opposants ; c'est une réalité très concrète, très protectrice des libertés publiques, qui a permis à notre pays de sortir du gouffre dans lequel l'avaient plongé les pratiques de ces mêmes personnages.

2) Il se peut que ne parvenant pas à leurs fins les tenants de l'opposition radicale tentent de provoquer des incidents sur la voie publique et recourent, comme ils le firent jadis, à la violence. Dans ce cas, bien évidemment, ils tomberont sous le coup de la loi : les forces de police et de gendarmerie ramèneront l'ordre conformément à la mission qui leur est assignée, les tribunaux seront saisis des atteintes à l'ordre public et si les faits sont avérés leurs auteurs seront condamnés conformément aux principes posés par le Code pénal. Ainsi le veut le corpus juridique qui protège notre démocratie et préserve les citoyens de tous les excès que la passion politique peut engendrer.

3) Que restera-t-il à l'opposition radicale lorsque ses tentatives d'entraver le bon déroulement de l'élection présidentielle auront échoué ? La réponse est d'ores et déjà claire : rien ! Ayant déserté la scène politique pour se réfugier dans l'illégalité, n'étant pas parvenue à imposer sa volonté par la force, ayant perdu le peu d'assise populaire dont elle pouvait se réclamer elle n'existera plus. Et le pire c'est qu'elle se sera détruite elle-même en sciant la branche sur laquelle elle était assise car le peuple congolais ne lui pardonnera pas d'avoir essayé de le plonger dans une nouvelle guerre civile.

Parlez donc, Messieurs, pérorez, insultez, menacez, mais gardez vous d'aller jusqu'au bout de votre propos. Ils sont à l'évidence suicidaires.

Les Dépêches de Brazzaville de lundi 18 Mai 2009

 

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